Les femmes plus exposées aux risques et aux maladies professionnels
D.R.
Les femmes, qui représentent 20% de la population
active en Algérie, sont souvent plus exposées aux risques et aux maladies
professionnels comparativement aux hommes, d'où la nécessité de prendre des
mesures de prévention, ont recommandé des praticiens spécialistes dans la
médecine du travail. A cet effet, les conditions de travail et les risques
professionnels chez les femmes sont souvent jugés "moins visibles" que ceux des
hommes, note le dernier numéro du bulletin d'information de la direction de la
prévention de la Caisse nationale d'assurance sociale (CNAS). La publication
relève que, dans la plupart des cas, les femmes sont exclues des emplois
"exigeants" ou "dangereux". Cependant, les emplois qu'elles occupent sont
susceptibles de les exposer à des dangers "moins évidents" comme le travail
répétitif, les postures contraignantes et le contact avec le public (violence,
agressions verbales...). En ce sens, le rôle du médecin du travail
consiste à exercer une surveillance médicale particulière, déterminer les
conditions de travail potentiellement dangereuses et proposer les mesures
adéquates à même de protéger les femmes au travail. A titre illustratif, les
femmes sont davantage exposées à des risques dans divers milieux, notamment les
pathologies articulaires et musculaires touchant le dos et les membres ainsi
que la prédominance des troubles musculo-squelettiques. Ainsi, la
sollicitation permanente de la main chez les opératrices à tisser entraîne par
la répétitivité des gestes une fatigue ostéo-articulaire du poignet, du coude
et de l'épaule, alors que la position debout chez la coiffeuse ou l'infirmière
sont souvent à l'origine de douleurs aiguës du dos allant même jusqu'au
handicap.
Dans le milieu hospitalier, la femme est soumise, de par son
travail spécifique, à des risques ergonomiques, physiques chimiques et
biologique, selon une étude ayant porté sur la grossesse et le travail en
milieu hospitalier.
Il s'agit d'une étude ayant touché une
population de 92 femmes d'un âge moyen de 35 ans, exerçant au Centre
hospitalo-universitaire de Bab El-Oued et ayant porté leurs grossesses à terme
entre 2001 et 2002.
Selon l'étude, 63% des femmes objet de l'étude
travaillent en position debout, 35% portent ou déplacent des charges lourdes et
22,8% effectuent un travail posté.
Les statistiques font aussi
ressortir que 69,6% sont exposées aux produits biologiques, 27,2 % aux bruits,
16,3% aux radiations ionisantes et 5,4% aux vibrations, relevant que plus de la
moitié des femmes étudiées ont eu recours à des arrêts de travail durant la
période de leurs grossesses.
Ainsi, il est préconisé d'informer
précocement le médecin du travail sur la survenue de la grossesse pour un
meilleur suivi, de sensibiliser les salariées susceptibles d'être enceintes dès
l'embauchage pour les postes exposant à des risques ou limiter certains
facteurs de risque, comme il est suggéré de mettre à la disposition du
personnel des moyens de protection nécessaires. Dans ce contexte, la
Constitution algérienne protège la femme qui travaille, notamment dans son
article 36 où il est mentionné que "toute femme occupant un poste de travail
sous rayonnement ionisant doit informer son employeur et son médecin du travail
sur son état de grossesse dès qu'elle en a pris connaissance".
D.R.
Les femmes, qui représentent 20% de la population
active en Algérie, sont souvent plus exposées aux risques et aux maladies
professionnels comparativement aux hommes, d'où la nécessité de prendre des
mesures de prévention, ont recommandé des praticiens spécialistes dans la
médecine du travail. A cet effet, les conditions de travail et les risques
professionnels chez les femmes sont souvent jugés "moins visibles" que ceux des
hommes, note le dernier numéro du bulletin d'information de la direction de la
prévention de la Caisse nationale d'assurance sociale (CNAS). La publication
relève que, dans la plupart des cas, les femmes sont exclues des emplois
"exigeants" ou "dangereux". Cependant, les emplois qu'elles occupent sont
susceptibles de les exposer à des dangers "moins évidents" comme le travail
répétitif, les postures contraignantes et le contact avec le public (violence,
agressions verbales...). En ce sens, le rôle du médecin du travail
consiste à exercer une surveillance médicale particulière, déterminer les
conditions de travail potentiellement dangereuses et proposer les mesures
adéquates à même de protéger les femmes au travail. A titre illustratif, les
femmes sont davantage exposées à des risques dans divers milieux, notamment les
pathologies articulaires et musculaires touchant le dos et les membres ainsi
que la prédominance des troubles musculo-squelettiques. Ainsi, la
sollicitation permanente de la main chez les opératrices à tisser entraîne par
la répétitivité des gestes une fatigue ostéo-articulaire du poignet, du coude
et de l'épaule, alors que la position debout chez la coiffeuse ou l'infirmière
sont souvent à l'origine de douleurs aiguës du dos allant même jusqu'au
handicap.
Dans le milieu hospitalier, la femme est soumise, de par son
travail spécifique, à des risques ergonomiques, physiques chimiques et
biologique, selon une étude ayant porté sur la grossesse et le travail en
milieu hospitalier.
Il s'agit d'une étude ayant touché une
population de 92 femmes d'un âge moyen de 35 ans, exerçant au Centre
hospitalo-universitaire de Bab El-Oued et ayant porté leurs grossesses à terme
entre 2001 et 2002.
Selon l'étude, 63% des femmes objet de l'étude
travaillent en position debout, 35% portent ou déplacent des charges lourdes et
22,8% effectuent un travail posté.
Les statistiques font aussi
ressortir que 69,6% sont exposées aux produits biologiques, 27,2 % aux bruits,
16,3% aux radiations ionisantes et 5,4% aux vibrations, relevant que plus de la
moitié des femmes étudiées ont eu recours à des arrêts de travail durant la
période de leurs grossesses.
Ainsi, il est préconisé d'informer
précocement le médecin du travail sur la survenue de la grossesse pour un
meilleur suivi, de sensibiliser les salariées susceptibles d'être enceintes dès
l'embauchage pour les postes exposant à des risques ou limiter certains
facteurs de risque, comme il est suggéré de mettre à la disposition du
personnel des moyens de protection nécessaires. Dans ce contexte, la
Constitution algérienne protège la femme qui travaille, notamment dans son
article 36 où il est mentionné que "toute femme occupant un poste de travail
sous rayonnement ionisant doit informer son employeur et son médecin du travail
sur son état de grossesse dès qu'elle en a pris connaissance".